Comment réaliser une veille en elearning?

Comment réaliser une veille? Dans ce post, nous allons juste présenter les solutions qui s’offrent à vous sur internet. Nous traiterons de la veille physique dans un prochain post.


Etre en permanence à l’écoute des évolutions du marché du elearning et des nouvelles tendances demande une bonne dose d’organisation, de la méthode et un peu de temps. Cet investissement est largement rétribué par les avantages d’une veille. En étant bien informé, vous continuez à maintenir une analyse fine du secteur du elearning. En observant les nouveautés qui apparaissent régulièrement, vous êtes capables de faire les bons choix dans votre activité professionnelle. Enfin, vous maintenez votre employabilité en ne vous enfermant pas dans un champ d’activité trop précis.

La bonne nouvelle, c’est que le milieu du elearning est très ouvert sur l’extérieur. Il existe de nombreux blogs, sites et réseaux dans lesquels vous pouvez piocher de l’information. La mauvaise, c’est qu’il ne suffit pas d’aller sur un site unique pour réaliser une veille et il faut faire preuve de discernement dans l’information que l’on va filtrer. Il faut mettre en place un dispositif de veille ad hoc. Rassurez-vous, c’est finalement assez simple !

panneaux indicateurs

Voici  9 recommendations pour réaliser une veille de qualité :

1. Analysez les sites dont vous avez besoin. Ne soyez pas forcément boulimique. Si vous travaillez dans une entreprise, vous n’avez pas forcément les même besoins que si vous travaillez dans un établissement d’éducation. Sélectionnez donc vos sources de contenus selon vos besoins précis. Attention cependant à ne pas tomber dans l’excès inverse. Faire une veille très ciblée sur Moodle sans vérifier ce qui se passe pour les autres plate-formes n’a pas beaucoup de sens…Gardez cependant toujours une fenêtre ouverte sur une source d’information généraliste du secteur de la formation.

2. Ciblez les blogs. Dans le petit monde du elearning, ce ne sont pas les sites qui sont fondamentaux. Ce sont les blogs. Tenus par des professionnels du elearning, ils distillent une information de très grande qualité. C’est très souvent grâce à eux que vous serez mis au courant des toutes dernières nouveautés. Attentions, ils ont des identités très différentes. Ainsi, Si loin si proche propose une veille outil de très grande qualité, tandis qu’Emob est dédié au screencasting et au graphisme. A vous de choisir selon vos préférences.

3. Soyez ouvert à l’international. Les sites et des blogs de grande qualité francophone sont nombreux mais beaucoup d’entre eux présente des informations corporate ou relaye des informations déjà existantes. Les blogs anglo-saxons sont souvent plus créatifs et proposent de véritables analyses. Ils fournissent nombre de tips, les petits trucs qui vont grandement vous simplifiez votre métier. Pour toutes ces raisons, ils sont juste indispensables. Le plus important d’entre eux est The Rapid Elearning Blog de Tom Kuhlmann mais il en existe de nombreux autres. Il existe aussi des sites indispensables, comme The Elearning Guild, Celui-ci propose même une sélection des posts les plus importants à lire d’urgence. Elle est pas belle la vie?

Flux RSS

4. Utilisez les flux RSS et un agrégateur de contenu. Les flux RSS vous permettent d’aspirer les nouveaux contenus mis à jour sur les sites que vous avez sélectionné et de les centraliser dans un agrégateur de contenu. Le plus célèbre, et peut-être le plus efficace, est Google Reader. Gratuit, entièrement en ligne et user-friendly, il se révèle un outil aisé à l’usage et parfaitement adapté à une activité de veille.

5. Inscrivez-vous à des newsletters. Elles sont finalement assez peu nombreuses dans le milieu de elearning. La plus indispensable est celle du site E-learning-info.com pour réaliser une veille tournée plutôt vers le monde de l’entreprise.

6. Recensez les sites,  les documents ou les outils que vous trouvez. Avoir de l’information, c’est bien, mais si vous ne l’organisez pas efficacement, vous n’allez pas être capable de retrouver les informations pertinentes quelques mois plus tard. Pour ne rien perdre, choisissez un outil qui recense les sites et les blogs que vous visitez. Le plus célèbre est Delicious, mais vous pouvez aussi utilisez Netvibes.

Logo Twitter7. Insérez vous dans des réseaux sociaux. Facebook, mais surtout Twitter, sont des espaces de discussion qui peuvent vous apporter une information constante. Avec des flux RSS, vous êtes dans la réaction à +1jour ou +1 semaine. Avec Twitter, les messages s’affichent chaque jour, en permanence. Les professionnels du elearning étant très branchés nouvelles technologies, ils sont solidement présent sur Twitter. Idéal pour être mis au courant avec souplesse d’un site intéressant ou d’une toute dernière nouveauté. Cependant, il faut être à l’écoute en permanence…

8. Prenez du temps pour parcourir vos infos. Et réagissez. Une fois que vous avez bien organisé votre veille (sites, newsletters, blogs, twitter), il faut encore la lire. Personnellement, je ne lis mes flux qu’une fois par semaine, et je ne lis que peu de chose. Surtout les grands titres des posts, je n’ai pas le temps d’en faire plus. Avoir beaucoup d’information, c’est bien, mais il faut encore savoir la traiter efficacement. Soyez fainéant, mais pas trop. Il faut toujours parcourir l’info, mais faut-il la lire…c’est une autre question. Idéalement, il ne faut pas hésiter à réagir. Le partage d’information est le plus bénéfique pour la communauté et pour vous-même, donc n’hésitez pas!

Travaux en cours9. Mettez à jour en permanence votre veille. Votre veille doit évoluer au gré de vos besoins ou de vos nouvelles découvertes. N’hésitez pas à supprimer des sites qui ne semble plus pertinent. Rajoutez-en également selon les indications de vos pairs. Ce sont eux qui sont les plus à même de vous fournir une évaluation pertinente de la qualité d’une source d’information ou d’un document. Faites leur confiance, mais pas aveuglément non plus.

Bienvenue sur mon eporfolio

Bienvenue sur cet eportfolio qui a pour objet de présenter les différents travaux que j’ai réalisé durant mon année de master 2 AIGEME au sein de l’ENEAD-Sorbonne Nouvelle. Ce master est spécialisé dans l’ingénierie de la formation à distance. Il est réalisable à distance.

Après un doctorat d’histoire moderne à l’Université de Bretagne Sud, j’ai intégré la promotion Oillot en 2009/1010. J’ai effectué un stage de six mois au sein de la société NorthgateArinso France avant de l’intégrer comme consultant junior en septembre 2010. Si vous souhaitez plus de renseignement sur mon parcours, c’est par ici.

Dans le cadre de ma veille sur le elearning, j’ai aussi un delicious que vous pouvez visiter ici.

Bonne exploration,

André Catrou

Comment rédiger des modes opératoires pour un logiciel?

Ces deux derniers jours, j’ai bénéficié avec toute mon équipe d’une formation à la technique de rédaction de modes opératoires. La formatrice, Stéphanie Durand-Gasselin, spécialiste des mods ops sur logiciels, a su nous montrer tous l’intérêt de sa méthodologie dans le cadre de notre projet.

Un rapide tour de table en début de formation a révélé les bases très solides des participants à cette formation. Des consultants expérimentés, des rédacteurs de modes opératoires, des stagiaires issus d’écoles de commerce ou de master en formation à distance. Stéphanie n’a pas manqué de souligner que nous étions des apprenants à haut potentiel, avec surtout « une bonne expérience d’écriture ».

Finalement, nous avons découvert que l’écriture n’entrait que pour une part réduite dans la rédaction d’un mode opératoire. Après avoir fait plancher sur des manuels d’utilisation et autres manuels de référence, nous avons découvert qu’il n’y avait pas une seule manière d’écrire un mode op, mais qu’il y en a des meilleurs que d’autres…. Les différences proviennent des mots employés, de la présentation de l’information, des captures d’écran, bref d’un cocktail d’ingrédient qu’il convient de savoir doser.

Exemple de mode opératoire
Attention, ne refaite pas cela chez vous

En effet, il ne suffit plus d’écrire un mode op pour faire du bon boulot. Il faut penser le contexte autour du projet et son insertion dans la stratégie KM de l’organisation. Plus que tout, il faut soigner la présentation et acquérir une façon d’écrire spécifique. Pas de « paragraphes vides », de phrases à rallonge ou de vocabulaire littéraire.

Alors comment écrit-on un mode op de qualité ?

  • D’abord, il faut choisir un outil adapté. Snagit pour les captures d’écran est une solution très efficace. Pour l’écriture, Robohelp est le plus populaire, mais Word peut faire l’affaire grâce à l’utilisation de feuilles de style qui permettent de centraliser les captures d’écran dans un dossier à part.
  • Ensuite, il faut être précis et spécifique. Ne dites pas « Revenez sur la page en cliquant sur le bouton Retour en bas à gauche » mais « Cliquez sur Retour ». Il fallait y penser ! Les captures d’écran doivent aussi être adaptées au contexte. Inutile de prendre tout une page pour mettre en valeur une simple icône. Décidément, il faut penser simplicité.
  • Il faut catégoriser les informations. Plutôt qu’une liste à rallonge de fonctionnalités, ne pas hésiter à découper entre une aide fonctionnelle et une liste de « Que faire pour… » à compléter avec une liste de « Que faire si… » Attention tout de même à ne pas abuser des « Que faire pour… », au risque de noyer l’utilisateur.
  • En dernier lieu, il faut favoriser la lecture rapide. Quelqu’un qui a besoin d’une aide en ligne a besoin d’une aide rapide, pas d’un long exposé. Comme le soulignait Stéphanie « Imaginez les buralistes devant leur machine. Ils ont une file d’attente de 10 personnes devant eux, vous pensez qu’ils ont le temps de lire une aide encyclopédique ? » Non en effet. A nous de privilégier la lecture rapide par une rédaction et une présentation adaptée, d’autant plus que de très nombreux modes op sont uniquement disponibles sur ordinateur.

Bref, rédiger des modes op nécessite de vraies compétences que nous avons acquis grâce à cette formation. Le bilan? Un mode op de 8 pages réduit à une seule….voilà d’énormes économies en temps et en argent en perspective !

Stéphanie Durand-Gasseli est gérante de la société Sherpa.

Présentation de la plate forme Lynx et du portail Skoden

Dans le cadre de notre cours sur les outils du elearning, nous avons été amené à présenter une plate forme et un site consacré à la formation à distance. Mon équipe à choisi la plate forme commerciale Lynx ainsi que le site institutionnel Skoden. Ce site est consacré à la formation à distance dans la région Bretagne.
La plate-forme Lynx

Le portail Skoden

Analyse de la norme Scorm 2004

scorm 2004Dans notre cours sur les normes et les standards, nous avons constitué une équipe de travail qui a eu entre autre à réaliser une analyse de la mise en place des normes techniques dans le elearning. Notre équipe à travailler sur plusieurs aspects de la norme Scorm 2004, qui est à l’heure actuelle l’une des normes les plus populaire dans ce domaine.

Analyse de la norme Scorm 2004

Bonne lecture

Analyse du tutorat à Paris 3 Sorbonne Nouvelle

Voici un travail qui nous a été demandé dans notre cours sur le tutorat. Le travail que j’ai rendu analyse les déficiences du tutorat au département de Paris 3 Sorbonne Nouvelle, vis à vis de l’Open University.

logo de Paris 3

Je dis bien déficiences car la comparaison n’est pas à l’avantage de Paris 3. Même s’il existe une réflexion sur la problématique du tutorat, Paris 3 n’a pas encore un dispositif de tutorat à la hauteur de ce que peuvent attendre les étudiants de cette université.

Analyse du tutorat à Paris 3 Sorbonne Nouvelle

Bonne lecture

11 recommandations pour l’application des TIC dans l’éducation

Dans notre cours de gestion des connaissances, nous avons eu à présenter des propositions pour la conduite de changement et la mise en place d’un dispositif elearning.

Voici une série de recommandations pour l’usage des TIC dans le domaine de l’éducation. Ces recommandations sont divisées en une série de 11 mesures qui peuvent favoriser le déploiement d’un dispositif elearning dans une institution éducative.

11 recommandations pour l’application des TIC dans l’éducation

Bonne lecture

Un dispositif elearning pour le commerce équitable

Dans le cadre de notre cours sur la gestion de projet en elearning, nous avons eu comme sujet de travail, la réalisation d’un document reprenant les différentes étapes d’un projet elearning. Nous avons eu comme sujet la réalisation d’un dispositif pour une entreprise spécialisée dans la grande distribution qui souhaite former rapidement des cadres de ses grands magasins à la valorisation des produits du commerce équitable. Dans le brief clien, il est spécifié que l’entreprise dispose de 200 grandes surfaces et souhaite former ses 2.000 cadres qui sont dispersés en France métropolitaine mais également en Europe et en Afrique.

Un dispositif elearning pour le commerce équitable

Bonne lecture

Un formulaire d’évaluation pour le DELF

Dans le cadre de notre cours d’intercompréhension et de formation à distance, une des tâches demandées étaient de réaliser un document d’évaluation au niveau B2 en français. J’ai utilisé pour ce faire des documents issus du site Lemonde.fr, à lequel je suis abonné. J’ai choisis des articles pouvant intéresser un public d’étudiant très divers.Ce document sera ensuite réutilisé dans le cadre d’un entraînement à cette évaluation.

Exemple d’évaluation pour le Delf

Bonne lecture

Utilisation de Twitter comme outil pédagogique pour des apprenants de niveau B1/B2

Dans le cadre de notre cours de didactique actionnelle, nous avons été amené à réaliser une présentation d’une activité de formation à distance respectant les principes de la pédagogie actionnelle. Cette méthode implique de placer l’apprenant dans un contexte d’apprentissage actif et le plus réaliste possible. Les apprenants doivent s’exprimer sur des sites web, dans des blogs, sur des espaces de réseaux sociaux.

J’ai choisi pour ma part de présenter une formation reposant sur l’utilisation de Twitter. Cet outil a déjà été expérimenté par des universitaires américains, encore très en avance sur le monde académique français.

L’utilisation de Twitter pour le elearning